Une rencontre au parc départemental des Hautes Bruyères.

Publié le par Dan Failler

Ce 15 juillet 2015, l’association les Butineurs du Val de Bièvre a rencontré d’une manière tout à fait conviviale et simple, Hélène de Comarmond, élue du département 94 à l’environnement, accompagnée de Gaelle Laouenan, directrice des espaces verts et des paysages dans ce même département.

Ce fut un moment d’échange constructif où de nombreux thèmes liés aux activités de l’association ont été abordés lors de la visite du rucher et des parcelles archéologiques du parc des Hautes Bruyères devenues un lieu riche en biodiversité grâce à une gestion différenciée.

.

Une rencontre au parc départemental des Hautes Bruyères.

Voici un résumé des points clés qui ont jalonné la conversation pendant notre promenade :

- Comment intégrer les parcelles du parc dans le programme de la Trame Verte Lilas-Bièvre et leur donner la qualité de “Réservoir de biodiversité” ?

- Comment agir afin que les corridors de circulation qui relient les réservoirs de biodiversité indispensables aux déplacements et au développement de la faune et à la dispersion de la flore sauvage, ne soient pas vidés de leur sens par des aménagements uniquement pensés pour les humains avec une végétation décor.

- Quelle gestion différenciée pour les abeilles sauvages, que l'on découvre de plus en plus diversifiées et nombreuses, au fil des saisons dans le parc ?

- Quel est l’impact du rucher et des abeilles domestiques sur l’environnement du parc ?(apport de ressource pour les oiseaux nicheurs, meilleure pollinisation des plantes dans les jardins familiaux, des arbres et des fleurs sauvages des alentours).

- Quelle est l'opportunité d’une présence animale domestique comme les moutons sur le parc ?

- Nous avons souligné l’importance de la présence des haies pour les oiseaux nicheurs et de la tranquillité des lieux pour les oiseaux hivernants et nicheurs.

Bref, des thèmes chers aux adhérents des Butineurs du Val de Bièvre.

 





 

 

 

Une abeille solitaire visible sur l'hôtel à abeille du rucher et un schéma qui résume le principe de la trame verte.Une abeille solitaire visible sur l'hôtel à abeille du rucher et un schéma qui résume le principe de la trame verte.

Une abeille solitaire visible sur l'hôtel à abeille du rucher et un schéma qui résume le principe de la trame verte.

Mais les deux représentantes du département sont venues avec un cadeau fabuleux !!!

La remise en état d’une mare dans les parcelles est programmée. Cela donnera aux parcelles une très grande qualité environnementale.

Cette nouvelle est de toute première importance pour le crapaud calamite photographié dans les parcelles il y a encore quinze jours. Le crapaud calamite est une espèce mobile adaptée aux milieux dynamiques. Il colonise les plans d’eau d’eau pionniers, en particulier ceux créés par l’homme.

Le crapaud calamique est menacé par la disparition de son habitat.

 

 

 
Le crapaud calamite est protégé à l'échelle internationale (convention de Berne annexe 2 directive habitats annexe 2, 4).Le crapaud calamite est protégé à l'échelle internationale (convention de Berne annexe 2 directive habitats annexe 2, 4).

Le crapaud calamite est protégé à l'échelle internationale (convention de Berne annexe 2 directive habitats annexe 2, 4).

Et bien sûr, c'est devenu une habitude, la promenade se termine par la dégustation de la récolte de miel 2015.

Hélène de Comarmond et Gaelle Laouenan ont emporté chacune un pot de miel, symbole de la même volonté d'améliorer la biodiversité dans le Val de Bièvre et bien au-delà !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article