Une sortie ornitho
Dans l'ordre d'apparition : la mésange bleue, le pouillot véloce, le serin cini, le rouge-queue noir, le tarier pâtre (femelle), le troglodyte mignon.
Le parc des Hautes Bruyères, ce poumon vert qui a jadis connu des jours heureux, est aujourd'hui en proie à une dépopulation d'oiseaux. Les hautes herbes, les buissons touffus et les friches qui abritaient jadis une multitude de passereaux, sont désormais grignotés petit à petit par les immeubles modernes et les routes bitumées.
Les moineaux, les fauvettes, les serins, les pouillots qui animaient autrefois les lieux sont aujourd'hui devenus de véritables denrées rares. Seuls quelques corvidés, tels que les pies et les corbeaux, semblent être les derniers à résister à l'emprise de l'urbanisation. Les autres espèces d'oiseaux sont en train de disparaître, victimes d'une pression humaine de plus en plus forte.
Pourtant, il ne faut pas désespérer. Si les actions de conservation ne sont pas entreprises de toute urgence, il ne restera bientôt plus rien du parc des Hautes Bruyères. Mais avec la volonté des autorités locales, des citoyens engagés et des associations de protection de la nature, il est encore possible de sauvegarder ce joyau de la biodiversité.
Il est temps de prendre conscience de l'importance de ces espaces verts pour la survie de nos amis ailés et pour la qualité de notre environnement en général. Le temps est venu d'agir pour préserver ce qui reste de ce parc et pour le rendre à nouveau accueillant pour les oiseaux et pour les promeneurs qui apprécient la nature sauvage. Le parc des Hautes Bruyères peut encore retrouver son charme d'antan, mais cela ne se fera pas sans effort et sans engagement.