Un inventaire floristique.
Un après-midi du mois de janvier une petite bande de butineurs se sont donnés rendez-vous dans un délaissé (un terrain non-aménagé) du Val de Bièvre.
Très modestement il s'agit de mettre en place un suivi mensuel, afin de se faire un petite idée de la richesse de la diversité des plantes qui investissent les lieux provisoirement oubliés par l'homme. Nous voulons aussi comprendre comment s'intallent les coopérations entre les espèces pionnières , éphémères et les suiveuses plus stables.
Dominique nous raconte:
Une variété de Séneçon (Famille des Astéracées) jette une note jaune sur la grisaille environnante peut-être la forme inaequidens ( Senecio anaequidens) qui fleurit toute l’année mais qui est décrit comme préferant les sols acides et non argileux ou bien la forme négligé ( Senecio squalidus) dont les feuilles sont lancéolées (dans ce cas le sommet des bractées devrait être noir, à Vérifier !).
La Matricaire inodoreTripleurospermum inodorum (Famille des Astéracées) qui fleurit par endroits en abondance s’harmonise avec
les quelques Pâquerettes qui osent encore ou déjà se montrer.
De façon plus parsemée et plus discrète apparait la Mercuriale annuelle(Mercurialis annua) Famille des Euphorbiacées
et la Moutarde des champs(Sinapis arvensis) Famille des Brassicacées.
Certaines ont laissé sur le sol des traces noirâtres témoin de leur glorieux passé dont il ne reste qu’un peu de matière organique en décomposition. C’est le cas des feuilles de Tussilage.
D’autres se préparent déjà au printemps, une foule de petites taches vertes au ras du sol montrent des rosettes de feuilles qui donneront au printemps des fleurs de pissenlit, chardons, crépides…
Les clématites des haies encore appelées « l’herbe aux gueux » car on dit que les mendiants se frottaient la peau avec ses feuilles irritantes pour paraitre plus misereux, se fondent dans le gris du paysage.
A bientôt
Dominique et photos Dan